« Le relationnel compte pour beaucoup »
Climaticien mais aussi électricien, Antonio a acquis un inestimable savoir-faire depuis 20 ans au service de ses clients. Portrait d’un expert qui voit plus loin que la technique.
Antonio a rejoint Klima il y a 20 ans, en 2000, ce sont des dates faciles à retenir, c’était l’année de la création de l’entreprise, pour qui 2020 est aussi un anniversaire important ! Ce climaticien de 42 ans a fait presque toute sa carrière chez Klima. Il y a gagné en compétences, gravi les échelons, c’est aujourd’hui l’un des quatre chargés d’affaires au service des clients de Klima. Mais il est aussi un cadre dirigeant et responsable personnel travaux.
« J’ai au départ une formation d’électrotechnique, explique Antonio. Durant mes années d’apprentissage, j’étais dans une société dont l’une des divisions était spécialisée dans le génie climatique. Ensuite, les deux premières années chez Klima, j’ai fait de l’électricité appliquée au génie climatique. »
Mais son véritable savoir-faire de climaticien, il l’a acquis grâce au compagnonnage et au travail en binôme, estime Antonio. « Mon binôme avait plus de compétences sur la partie frigorifique, ça m’a permis d’apprendre sur le terrain pendant 7 ou 8 ans, et de mettre en pratique tout ce que j’avais appris pendant mes études. Il avait de bonnes connaissances en hydraulique, on faisait du travail de tuyauteur-soudeur, je n’avais jamais eu l’occasion de pratiquer. On formait une belle équipe, bien constituée, avec des connaissances de part et d’autre de manière à ne pas bloquer sur un système. »
Car, aujourd’hui encore, juge Antonio, « il y a toujours un distinguo entre les deux métiers, même si une installation de clim en général comporte une partie installation électrique importante, toute la partie frigorifique reste la spécialité du climaticien ». Antonio le climaticien excelle en fait dans les deux domaines, il peut tout aussi bien prêter main forte aux deux électriciens embauchés depuis par Klima.
En 20 ans, le métier a évidemment beaucoup changé, les installeurs ont dû évoluer avec le matériel et rester à la pointe de l’innovation. « Nous sommes régulièrement informés par les constructeurs pour pouvoir monter les systèmes de dernière génération », confie Antonio. Une à deux fois par an, les fabricants font, en effet, des soirées dédiées au lancement des nouveaux appareils. « On y est très souvent conviés, et le but de la soirée n’est pas que de parler des nouveaux produits et de théorie. Et puis, si l’on a un client ou un bureau d’études avec lequel on pourrait travailler sur les dernières générations d’appareils, on a un support technique que l’on peut appeler directement chez le fabricant. »
Le lien avec les clients ? « Ils attendent avant tout du service, de la réactivité et une étude très approfondie, analyse Antonio. Quand un client m’appelle puis que l’on voit sur place pour son projet, c’est à nous de bien prendre en compte sa demande, d’étudier les aspects techniques mais aussi les aspects visuels, de manière à bien définir dès le départ le type d’appareil qu’il souhaite réellement avoir. »
C’est là aussi que le bon climaticien fait la différence : « On ne doit pas seulement maintenir une température, il y a également une recherche à faire en fonction du local, par exemple un grand plateau de bureaux ou un petit plateau avec un faux plafond en BA13. Ce sont toutes ces petites choses qui font que, dès le départ, on arrive à bien cibler la demande. »
Le côté humain entre toujours pour beaucoup en ligne de compte. Y compris pour trouver de nouveaux clients. « Dans notre métier, ça fonctionne beaucoup par le bouche-à-oreille. Les fabricants eux-mêmes peuvent nous rapporter des affaires car ils connaissent notre savoir-faire et ont toujours un contact privilégié avec au moins l’un des chargés d’affaires de Klima. »
Le bon relationnel porte ses fruits à différents niveaux. « J’ai une autre particularité, souligne Antonio, je travaille beaucoup avec des sociétés d’agencement, or la grande majorité d’entre elles sous-traitent leurs prestations. Aujourd’hui, quand je suis amené à travailler pour un client précis, tous les sous-traitants autour de nous voient notre mode de fonctionnement et notre savoir-faire ; lorsqu’ils seront demain sur une autre affaire, ils contacteront peut-être Klima pour y participer. »
Après des journées de travail bien remplies par un métier qui le passionne, Antonio apprécie de retrouver le cocon familial, et « prendre aussi le temps de vivre avec [ses] enfants ». Son équilibre, il le trouve également dans le sport, qu’il pratique assidûment. « Je fais principalement de la course à pied. J’ai fait un marathon il y a cinq ans, mais à présent je sors surtout deux à trois fois par semaine, je cours de 12 à 15 km. » L’endurance et la constance font visiblement aussi partie de ses qualités !
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